vendredi 31 décembre 2010

Antiopa (première partie)

Fabriquant des automobiles (Renault dit : concepteur d'automobiles...) je me suis demandé pourquoi je ne tenterais pas de fabriquer un papillon. Que dis-je : des papillons. Mais commençons par un.

Alors je me suis jeté à l'eau et ça a donné ça :

On est sur ma table de travail habituelle que j'ai achetée chez Star Tissu : un engin en un matériau extraordinaire genre téflon, sur lequel les meufs-qui-font-du-patchwork découpent au rouleau genre découpe de pizza, mais avec une lame circulaire affutée comme un rasoir, leur tissu. Je ne puis plus m'en passer. Bref vous voyez bien le nez, les yeux, les antennes, les six pattes, le thorax qui tient l'articulation des ailes qui peuvent battre, et l'abdomen avec la chaine digestive stylisée.


Je vous ai montré une espèce de châssis. Avec les quatre ailes, ça donne ça. C'est cinq fois plus gros que le vrai, et donc plus imposant.

Alors je prends rendez-vous avec Anne, lui donne les croquis, des photos, et lui demande (quand elle aura le temps) si elle veut bien me peindre les ailes avec les vraies taches, dessus-dessous et tout et tout il faut que ce soit ressemblant. Le genre de commande qui l'énerve vaut mieux que je file doux tant qu'elle ne me l'a pas rendue !

et à la fin ça donne ceci :


les fruits sont à l'échelle : on les a achetés un jour chez Robba rue du Bac, et on n'imaginait pas qu'ils serviraient de support à un Antiopa géant, comme quoi dans la vie il est difficile de tout prévoir !

et puis j'ai construit une fleur pour Antiopa : elle se ferme la nuit et s'allume le jour elle est un peu délirante !