Polyxena, c'est Zerynthia polyxena, la Diane, le papillon qui m'a fait venir en Arles (où sont les Alyscamps et justement Diane !). J'ai recommencé de numériser mes diapos, et cette fois-ci, nous sommes au printemps 1980. Cela fait quatre ans que nous habitons Arles, et il nous reste des papillons à découvrir, la preuve !

Une fois les aristoloches repérées, on peut toujours rêver de voir le papillon voler. Il suffit d'être là au bon moment ce qui n'est pas toujours facile ! Mais ce jour là....
Yes ! Il vole, oh très peu, de tout petits parcours de pause en pause. Comme toujours, les messieurs font la cour aux dames....!
les amours se cachant sous les brindilles, ne sont pas faciles à photographier avec un appareil des années 1980, argentique, muni de seulement 36 diapositives que je ne puis projeter qu'en juin 1980 !avec un peu de chance, en revenant la semaine suivante, on trouve les oeufs sur les graminées, tout près de la plante nourricière.
et les semaines suivantes, les petites chenilles dévorent les feuilles de leur plante-hôte, dont on distingue bien les fleurs caractéristiques !
A quoi tient la présence de Diane en Arles ?
aux Aristoloches bien sûr ! voilà pourquoi "de mon temps"
on n'entretenait pas les digues au Rhône
pour ne pas la déranger !
depuis bien sûr le principe de précaution a conduit à recouvrir ces petits paradis de quelques tonnes d'enrochements. Lors des expertises ayant suivi les inondations (beaucoup plus au nord) dues aux crues du Rhône, je n'ai pas osé me faire l'avocat de Diane...J'ignore si les aristoloches ont survécu à ces travaux, au demeurant bien légitimes. Et si en ce moment, ça commence à voler (et à batifoler) à Mas-Thibert ?