Une pirouette en patinage artistique consiste en une rotation de plusieurs révolutions sur un point. La patineuse tourne sur le premier tiers de la lame à l'endroit de la « boule », la section la plus courbe. Il existe trois positions de base dans les pirouettes de patinage artistique : debout, assise et allongée (arabesque).
Nous resterons debout.
Je vous ai déjà parlé des pirouettes de la chrysalide des Thaïs au moment de la dernière mue : la chenille commence comme Machaon à fabriquer un coussin sur lequel elle s’accroche les pieds. Puis elle s’encorde autour du torse en laissant le brin assez lâche. La dernière peau de la chenille se fend, se recroqueville, s’accroche sur le coussin des pieds, laissant la jeune chrysalide encordée lâchement comme était la chenille.
C’est ensuite que la chrysalide se ploie par le milieu, et va chercher avec l’apex de sa tête la corde qui la tenait par le torse. Quelques mouvements de rotation, des révolutions, des pirouettes, et les deux brins rapprochés de la corde s’enroulent sur le sommet de la tête, rétrécissent, jusqu’à ce que la chrysalide se rapproche du support. Elle est ainsi (doublement) bien amarrée et peut résister aux secousses les plus violentes !
Voici les diapositives retrouvées de ces pirouettes des Thaïs.
la chenille s'attache |
la peau tombée, la corde reste en place. A gauche, un amarrage raté. |
avant la pirouette |
après rotation, la double corde s'est enroulée sur l'apex |
la tête est ainsi rapprochée du support. Peu avant l'éclosion, on devine les ailes par transparence (cliquer pour grossir) |