Avis aux amateurs…de Courmangoux
J’ai vérifié sur internet : on parle bien de 01370 Courmangoux, dans le Revermont bressan. On cite Bernard Clavel. On cite Madame votre Maire. Il était temps que nous nous rencontrions samedi 21 mai dernier dans votre salle de mairie dont la photo figure en bonne place dans l’article de Wikipedia, ceci grâce à l’énergie enthousiaste de Mireille Careyre, la présidente de l’Envol…(de papillons ?)
Je vous ai posé un défi : existe-t-il un papillon (prestigieux) spécifique à votre commune ?
Le pire est que moi, j’y crois, mais la distance qui nous sépare ne me permet pas, comme vous, d’arpenter vos vallons en cette période de début juin. Je le regrette.
Deux pistes aux internautes que vous paraissez être (il paraît que plusieurs d’entre vous, une fois rassasiés des grenouilles ingérées au hors d’œuvre bien entendu) digèrent avant la sieste en surfant sur la toile ? ?
C’est cette histoire de grenouilles qui m’a alerté, car qui dit grenouilles dit œufs. Mares d’eau avec des œufs, puis têtards, enfin grenouilles. Et s’il y a des mares, il y a de l’oseille. Et si oseille il y a, je vous ai expliqué que les papillons étant inféodés aux plantes et aux habitats, il y a des lycènes cuivrés. Vous savez ces petits papillons bleus qui vous ont tant intrigués ? Qui ont au revers les cent yeux d’Argos ? et que Linné a nommé Argus ?
Ils ont des cousins cuivrés, et le plus célèbre d’entre eux vit avec les grenouilles !
Je vous ai dit deux pistes :
Vous connaissiez déjà. Il y a un second lien.
C’est celui qui mène à l’ABVG (je ne traduis pas pour vous forcer à naviguer), qui publie chaque trimestre une superbe revue plutôt botanique : « Salicaire ».
Le numéro 77 qui est le premier de l’année 2011 vient de sortir. Un article de votre serviteur, illustré par une gouache d’Anne, de superbes photos de l’auteur et des botanistes adhérents vous dit tout sur Heodes Dispar, le cuivré des marais.
Ce qui est intéressant, c’est la fin, des pages 18 à 24.
Je vous en parle parce que c’est le moment : il éclot aujourd’hui pour sa première génération, et c’est là que ses chenilles ayant bien mangé au printemps, l’adulte (mâle) est le plus gros, un feu d’artifice rouge dans les iris verts.
Si vous le trouvez, vous me le dites naturellement. Vous aurez droit à un article dans les revues scientifiques autorisées, peut-être même en anglais qui sait ? dans la revue Nature ? (prononcez avec l’accent). Vous passerez sur FR3, et il s’ajoutera un détail intéressant dans Wikipédia. Tout ça car, pour le moment en tous cas, il n'est pas connu (dans la littérature spécialisée) comme curtimengien
Je vous souhaite la gloire entomologique, amis curtimengiens (et curtimengiennes évidemment).
PS : la revue N°77 coûte 5 Euros, mais je vous conseille l’abonnement annuel pour 15 Euros : comme ça vous aurez les prochains articles. Il y en aura d'autres sur les papillons car là où les habitats sont préservés, les papillons sont préservés.
En cadeau, je vous fais lire la maxime du Grand Chef Sioux trouvée chez mon kiné !
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il faut cliquer pour voir plus gros.
Le Grand Chef n'a pas cité les papillons,
mais l'esprit y est |